cuisiniers d'hôpital

Quelles chaussures pour les cuisiniers en milieu hospitalier ?

La cafétéria d’hôpital peut être assimilée à une activité de restauration collective. Les plats recommandés pour les patients de l’établissement de santé y sont préparés. Les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire y sont ainsi appliquées. Compte tenu de ce contexte, le port des équipements de protection individuelle (EPI) normés est exigé à l’ensemble du personnel de la cuisine d’hôpital. Homme ou femme, toute personne y travaillant doit mettre une tenue respectant les normes en vigueur : calotte, blouse, une paire de gants, pantalon, chaussettes, une paire de chaussures de cuisine. En parlant de chaussures, il en existe plusieurs modèles à choisir. Schu’zz donne plus d’informations sur ces accessoires de travail.

Quels sont les risques liés au travail des cuisines d’hôpital

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Même si le centre de santé recrute des professionnels pour travailler au sein de sa cafétéria, le responsable doit mettre des dispositifs de protection permettant d’éviter les éventuels dangers liés à l’hygiène et la sécurité au travail de ses employés. Le management de ces risques est en effet lié étroitement à celui de la qualité.

Détérioration de la qualité des plats préparés

Les produits alimentaires pour malades devraient être concoctés selon un processus bien défini pour permettre de venir au bout des plats sains et exempts de dangers. Ils doivent répondre aux besoins du patient : femme enceinte, homme diabétique, enfant asthmatique… il faut faire attention pour que le personnel lui-même ne soit pas une source de contaminations de ces plats.

Effectivement, une tenue de travail souillée, dont une blouse et des chaussures (bottes, sabots, baskets…) impropres risquent d’incriminer les produits alimentaires. Notamment en cette période de coronavirus qui se transmet par simple contact, le port des équipements de protection (masque, blouse, chaussures…) est exigé. Ces équipements de protection individuelle doivent être lavés et repassés avant d’être réutilisés le lendemain. On trouve également des accessoires de protection, comme les masques, jetables après quelques heures d’utilisation.

Menaces liées à la sécurité au travail des cuisiniers

Le risque de brûlures ou de blessure

La préparation des repas dans une cuisine d’hôpital nécessite l’emploi de divers ustensiles et appareils de cuisine, dont la manipulation doit faire l’objet d’une certaine attention. Cependant, même des professionnels peuvent commettre des erreurs. Ainsi, le cuisinier peut involontairement laisser tomber une marmite par terre. Alors, la marmite peut lui causer une blessure. Mais d’ailleurs, si elle contient de l’eau ou de l’huile chaude, ces dernières peuvent se verser sur les pieds du cuisinier et provoquent ainsi une brûlure plus ou moins importante. Il ne faut pas oublier le risque de blessure en cas de chute des objets tranchants tels qu’un couteau ou une fourchette, ou l’écrasement d’une verrerie comme une carafe en verre. C’est pour cette raison qu’il faut des équipements de protection adéquats, dont des chaussures de travail normées.

Le risque de surchauffe au sein du lieu de travail

Le four et le fourneau sont des équipements qui fonctionnent à chaud. Sans ne citer que ces deux matériels professionnels, il est évident que les cuisiniers s’exposent facilement à de hautes températures. Si jamais ses vêtements et ses chaussures de travail ne sont pas thermorésistants, il se peut qu’un surchauffage se produise. Après, il y aura l’asphyxie qui pourrait engendrer d’autres problèmes de santé. C’est sous ce cadre que les vêtements appropriés doivent être isothermes afin que leur porteur ne se sente ni trop chaud ni trop froid, quelle que soit la température à laquelle il s’expose.

Le risque de glissades

Ce genre de risques est très fréquent dans le milieu hospitalier. Effectivement, un centre de santé doit être désinfecté plusieurs fois dans une journée, afin d’assurer la propreté des chambres, des couloirs et de toutes les pièces de l’hôpital. La cuisine n’échappe pas à la règle. Par ailleurs, en réalisant les recettes commandées, il arrive que de l’eau déborde sur le sol. Et pourtant, le sol est fait en carrelage. Lorsque les carreaux sont mouillés, surtout avec de l’eau savonneuse, ils sont devenus tellement glissants qu’ils sont à l’origine de nombreux accidents de travail. Marchant sur un sol pas encore séché, le cuisinier peut glisser d’une manière plus ou moins grave. Cela peut se produire tant dans la cuisine elle-même lors de la préparation des produits culinaires que lors de la distribution de ces repas dans les chambres des patients. Le meilleur moyen de prévenir ce danger est de porter des chaussures antidérapantes.

Menaces liées au confort des patients et des cuisiniers

Outre l’hygiène, la santé et la sécurité au travail, le confort des patients et des cuisiniers n’est pas lui aussi négligeable. Dans une cuisine, face à de nombreuses commandes que reçoit la cafétéria tous les jours, l’équipe n’aurait vraiment pas le temps de s’asseoir. Les cuisiniers doivent rester debout pendant longtemps pour préparer les ingrédients. Dès qu’une recette sort du four, il faut la servir parce que le temps de prise de médicaments par chaque malade doit également être respecté. Certains professionnels de la cuisine vont ainsi livrer les repas dans les chambres d’hôpital. Si dans l’exercice de ces tâches, le salarié ne vit pas dans le confort, il va se plaindre d’avoir passé une journée fatidique. Une position statique pendant plusieurs heures est ennuyeuse, tandis que des déplacements fréquents sont fatigants. Si jamais sa tenue de travail ne lui permet pas le confort, sa sensation de malaise va être doublée.

Quel modèle de chaussure de cuisine éviter ces risques ?

  • (22 avis)
    30,00 € TTC
  • (4 avis)
    50,00 € TTC

“Eviter” n’est peut-être pas le bon mot qu’il faut employer. On parle plutôt d’une réduction. Si certains modèles offrent plus de confort au personnel de la cuisine, d’autres s’excellent dans la protection contre les risques de glissades.

Différents types de chaussures professionnelles

En général, on distingue deux grands types de chaussures de cuisine : les chaussures de sécurité et les chaussures de travail. La différence réside principalement dans la présence d’un embout de protection chez une chaussure de sécurité.

Par ailleurs, les normes qui régissent ces deux types de chaussures professionnelles ne sont pas aussi les mêmes. Effectivement, une chaussure de travail est encadrée par la norme EN ISO 20347 alors que la conception d’une chaussure de travail est soumise à la norme EN ISO 20345. Dans le domaine de la restauration et dans le secteur médical, on parle plus de chaussure de travail. Toutefois, cela n’empêche pas que certaines chaussures de cuisine sont dotées d’un embout de protection et sont ainsi considérées comme des chaussures professionnelles. En revanche, certaines chaussures de travail comme celles proposées par Schu’zz sont dépourvues d’embout de protection, afin de leur procurer le maximum de légèreté. Une chaussure professionnelle légère est d’ailleurs très pratique, étant donné qu’elle facilite les mouvements du cuisinier dans l’exercice de son activité. Ainsi, la conception d’une chaussure pour cuisinier d’hôpital est surtout basée sur le principe de confort.

Des modèles de chaussure antidérapante

Les conséquences des glissades peuvent être plus ou moins graves. Dans le but d’écarter et si ce n’est pas possible, de réduire ce genre de risque d’accident au travail, toute chaussure de cuisine doit être équipée d’une semelle antidérapante. La semelle comprend une partie anti-glissante qui permet à la chaussure de bien s’adhérer sur le sol de la cuisine. Ce modèle de chaussures est évalué par des tests de résistance aux glissements selon la nature du sol et selon le liquide y répandu. Sur une surface lisse inondée par de l’eau, c’est une chaussure normée SRA qui convient. En revanche, pour une surface acier et inondée par des graisses, ce sera une chaussure normée SRB qui marche. Le mieux est ainsi de trouver le modèle de chaussure de cuisine qui est à la fois SRA et SRB : il s’agit d’une chaussure antidérapante SRC. Ainsi quand de l’eau ou de l’huile s’étale sur le chemin, une paire de chaussures SRC ne glisse pas.

Des chaussures écologiques

En tant que professionnels, les cuisiniers d’hôpital devraient aussi s’engager dans la protection de l’environnement. Nous savons que la plupart des chaussures ordinaires ne sont biodégradables ni même recyclables. Par contre, des types de chaussures de travail sont fabriqués avec des matières recyclables comme l’EVA ou éthylène – acétate de vinyle. Une semelle en EVA est par ailleurs plus souple et plus légère que le caoutchouc. Les semelles sont moulées en EVA puis fixées à la chaussure ou aux bottes pour donner des accessoires flexibles et durables. Porter des chaussures de travail écologiques contribue ainsi à la sauvegarde de notre planète.

Sabots ou baskets de cuisine : lesquels choisir ?

Comme chez Schu’zz, tout personnel de cuisine d’hôpital peut acheter soit une paire de sabots soit des baskets comme chaussures. Pour cette deuxième catégorie, Schu’zz démarque de par les baskets Sneaker’zz. Ces accessoires ont leurs utilisations respectives. Ainsi, les sabots sont surtout utilisés pour un employé qui reste la plupart de temps dans la salle de cuisine. Ils donnent plus de confort pour une journée peu mouvementée. De leur côté, les baskets sont destinés pour ceux qui doivent effectuer des va-et-vient pendant la journée. Ce sont donc des chaussures recommandées pour les livreurs des repas. En effet, les baskets sont des chaussures légères et dont le design imite parfaitement celui des baskets ordinaires. À cet effet, les patients n’éprouveront aucune peur envers le salarié de l’hôpital. À défaut des baskets, on peut opter pour des modèles de sabots ultras légers qui sont d’ailleurs très faciles d’entretien. Il suffit de les laver avec de la machine électrique puis de les sécher même pendant la nuit.

Quelle couleur de chaussure de cuisine d’hôpital choisir ?

Noir ou blanc, le personnel d’hôpital a le choix. Le noir est une couleur passe-partout alors que le blanc exprime l’hygiène et la propreté. Chacun fera ainsi son choix, mais le mieux, c’est d’avoir des chaussures de travail de différents coloris. La gamme de produits s’étend désormais à d’autres couleurs : rose, bleu, gris… Femme ou homme, tout le monde trouvera son goût. En tout cas, le plus essentiel, c’est d’avoir la paire de chaussures qui mettent dans une aise optimale.

Quelle matière de fabrication des chaussures de cuisine ?

Le choix de la matière de fabrication d’une chaussure est aussi fondamental. Nous avons déjà vu plus haut les avantages de l’EVA. Il faut juste ajouter que la microfibre est très hygiénique en étant facile à laver que ce soit manuellement ou à l’aide d’une machine. Quant au cuir, c’est une matière résistante s’il est bien entretenu. Hydrofuge et confortable, le cuir permet aussi une certaine respirabilité. Les mocassins de cuisine sont confectionnés en cuir ou en cuir enduit.

Comment savoir qu’une chaussure de restauration est confortable ?

EPI cuisinier

e choix d’une chaussure confortable repose sur différents critères à savoir le genre, les semelles et la respirabilité.

Le genre

La morphologie des pieds est différente d’un genre à l’autre. C’est ainsi que des modèles pour homme et d’autres pour femme ont été inventés. Malgré cela, il existe aussi des spécimens de chaussure de travail unisexes. En principes, les pieds d’un homme sont moins fins et plus larges que ceux d’une femme.

Les semelles de la chaussure

Il faut que la semelle de propreté épouse parfaitement la forme des pieds. Elle doit également être amovible. Ainsi, au cas où le cuisiner n’en est pas satisfait, il pourra la remplacer aisément. Quant à la semelle intermédiaire qui se place entre la semelle de propreté et la semelle d’usure, elle sert à optimiser le confort grâce à son rôle d’amorti et/ou sa propriété anti-fatigue. Étant un des accessoires facultatifs d’une chaussure, sa présence est pourtant intéressante.

La respirabilité de la chaussure

La salle de cuisine est un environnement chaud. Opter pour un modèle de chaussures respirant est ainsi une bonne idée. Une chaussure avec bonne respirabilité est une chaussure anti-transpiration voire anti-odeur. Effectivement, la sueur issue de la transpiration conduit à un véritable inconfort. La matière de fabrication, la conception de la tige (la partie qui couvre le pied) et la semelle de propreté (celle qui est en contact direct avec le pied) conditionnent la respirabilité de ces chaussures.

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